Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles tous deux l'humaine souffrance
Comme les longs réseaux de la houle des mers
Elle se développe avec indifférence.
Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique,
Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.
...that's Baudelaire's original, but to put it another way ...
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence
Elle se développe avec indifférence
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Comme les longs réseaux de la houle des mers
Et dans cette nature étrange et symbolique
La froide majesté de la femme stérile
Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Insensibles tous deux l'humaine souffrance
Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants
Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique.
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And now. poetry-lovers, here's that Joseph Edgar again ...